Que suis-je?

Publié le par friends

Que suis-je

 

La bombe humaine            (téléphone)


          Questions

 

  

 

            J’entrouvris les yeux. Je  vis petite pièce  aux couleurs chaudes très peu éclairée. Je compris plus tard que  le manque de lumière était du aux volets aux trois quart fermés*Je m’assis et découvrit que je me trouvait sur un lit orange  pas confortable du tout. J'ignorais depuis combien de temps je dormais et où j'étais. En me levant je découvris un immense miroir derrière le lit, je m'y regardais. J'étais splendide. J'avais les cheveux longs jusqu'au bas des fesses, un nez aquilin, une bouche tellement pulpeuse qu'on la croquerai et j'ai des yeux vert émeraude que tout collectionneur de ces pierres me les arracherai. Mon corps n'était pas mal non plus. J'étais fine avec des muscles plus durs que de la roche mais pas de façon monstrueuse, juste ce qu'il faut où il faut. Je devais faire un mètre soixante-huit. Ma poitrine était en parfaite harmonie avec mon corps. Bref, j'étais, pour moi, parfaite. Mais le soucis c'est que je ne sais pas qui je suis.  

 

 Qui est- ce ?

       

 

        Je me suis rallongée et j’ai réfléchi si je ne me souvenais pas de quelque chose. Après un temps qui me sembla une éternité une image nette me parvint. Celle d’un jeune homme accompagné de quatre personnes que je voyais, en revanche, très floues. Il était indescriptible. Finalement le corps qui me semblait être le mien tout à l’heure paraissait une véritable serpillière comparé à celui que je venais de voir. Son visage était admirablement formé d’une mâchoire proéminente avec une bouche rouge et une dentition blanche à rendre jalouse toute star.

Ses yeux étaient comme les miens.

Ses cheveux étaient blond foncé tirant sur le roux. Sa chevelure n’était pas coiffée, plutôt en pétard mais avec une certaine classe comme toute sa tenue.

Il paressait petit étant donné qu’assis c’est difficile d’en juger je ne suis pas catégorique.

        Qui pouvait-il bien être et avais-je rêvé? Pour l’instant il était ma seule piste alors je décidaits de lui faire confiance et de dire qu’il était en vie.

 

 

Une sortie ?

 

        Maintenant il me fallait sortir, mais comment?Il n’y a ni porte ni fenêtre !

        Je me rappelai subitement d’un film où le prisonnier d’un fou furieux tape les murs pour voir s’il n’y en avait pas un plus fragile que les autres. Je décidai de commencer à cogner celui en face du lit. Puis les autres mais je ne voyais pas la différence.

        Je me suis mise à foncer droit dans un mur pour y faire un petit trou que je terminerais à la main. Je courait le plus vite possible en prenant au maximum que me laissait cette ridicule chambre. 

        Crac! Le mur tout entier avait cédé. J’en fus extrêmement surprise. Je ne me savais pas d’une telle force me dis-je. Puis, mélancolique, je me dis que je ne me connaissais pas du tout.

 

 

 

Dehors, oui, mais où?

 

 Je sorti. Il  pleuvait des cordes. La terre était recouverte de feuilles mortes, tout autour il avait des arbres recouverts de mousse et leur cime était verte. J’étais donc dans une forêt et probablement au printemps ou encore au tout début de l’automne.

Mais des forêts comme celle-ci...

Il y en a des tonnes et dans tout le monde !

        Il faut me ressaisir, ne pas paniquer et trouver un chemin et s’il n’y en a pas aller tout droit. Avec mes yeux je vis une sorte de lumière au loin.

        Au bout d’une heure de marche je me dis que de loin l’éclairage ne me paraissait pas très loin mais finalement cela promettait que je l’atteigne. Pourtant il fallait que je continue et que mon nouveau moi se doit d’être courageux. Peut-être serais-je plus rapidement rendue si je courais me dis-je.    

        Je débutais ma course à vitesse d’escargot puis de plus en plus vite jusqu'à ce que je  ne voies que deux murs verts à ma gauche ainsi qu’à ma droite. Comment m’arrêter, je vais si vite, de plus je vais sûrement m’assommer ou même me tuer avec un arbre ! Ce n’est pas  possible, tu rêves m’hurlais-je !  Tout à coup je me dis qu’il fallait stopper les pieds pour s’arrêter. C’était ma seule et maigre chance de survivre malgré que j’aurais sûrement très mal.

        Je m’exécutais et tombais au sol dans un immense fracas sur plusieurs mètres pour atteindre la lumière que j’avais vu. Elle émanait d’une petite maisonnette .

 

Première rencontre

 

        J’étais toujours couchée quand la porte s’ouvrit. Je m’évanoui avant d’avoir pu voir qui l’avait ouverte.

        A mon réveil, j’étais dans une chambre aux couleurs chaudes, mais qu’ont-il tous avec ses satanées couleurs!

        Un homme d’environ la  cinquantaine m’apporta un petit-déjeuner.

En se présentant :

-Bonjour, bien dormi? Eu, j’ai oublié de me présenter, je suis Tomas Call, le boulanger. Et toi?

-Bonjour, essayais-je de dire mais ma gorge étant trop sèche je n’émis pas un son audible.

 Il comprit immédiatement et me proposa un vert d’eau en s’asseyant.

-Bonjour, repris-je, je viens d’une maison abandonnée en forêt.

-Je ne connais pas cette maison, mais bon comment t’appelles-tu ?

-Je ne sais pas, lui appris-je sinistre.

Il s’esclaffa puis me regarda et compris que je ne plaisantais pas alors il recouvra son sérieux.

-En tout cas tu n’es pas de la région car, ici je connais tout le monde. Tu peux toujours te créer ton propre nom jusqu’à ce que l’on retrouve le tien. Tu sais au moins quel âge tu as?

-Non, j’ai tout oublié, réussis-je à lui dire entre deux sanglots pour finir en pleurs.

Il me serra fortement dans ses bras pour que je me calme. Il finit par m’obliger à manger puis il me dit :

-Ton âge précis je l’ignore mais tu dois avoir environ dix-sept ans. Tu pourrais aller au lycée du coin.

-Oui mais ici c’est quel coin, enfin où somme nous ?

-tu ne sais pas me répondit-il ahuri, tu es à  []    

-Connais pas.

-Tu veux dire, petite, que tu t’es retrouvée dans cette cabane qui m’est inconnue alors que ces bois je les connais comme ma poche par enchantement!

-Non, j’ai seulement perdu la mémoire, la magie n’a rien à voir la dedans.

-C’était une expression le « par enchantement ».

-Oh…Pourrais-je me lever, me laver et visiter les environs, dis-je pour détourner la discussion.

-Bien sûre petite, je t’inscris en première, tu me diras si tu arrive à suivre. Tu peux rester ici si tu veux, le temps que tu veux, ajouta-t-il enjoué.

        Je sorti de la pièce et allais dans la pièce qu’il m’avait désignée comme la salle de bain.

 

A la découverte du monde

 

        Je me déshabillais et me regardais pour voir mes blessures de mon arrêt en pleine vitesse. Enfin j’essayais car je ne pouvais pas y arriver car il n’y avait étrangement rien.

        Je pris ma douche en prenant soin de ne penser à rien pour essayer de  me détendre.

Après je me brossais les dents avec la brosse à dents verte que m’avait indiqué Tomas. Ensuite je visitais la maison et sorti. Je prenais soin de ne pas courir au risque d’aller trop vite. Je réfléchissais aux choses anormales que je pouvais faire. D’abord, il y avait la force car j’ai carrément écrasé un mur au sol. La vitesse quand je suis sortie de cette forêt. Je me demande à combien de km/heure je vais.

Je suis aussi invulnérable au coup de ma chute. Peut-être suis-je immortelle?

Et puis J’ai perdu la mémoire donc j’ai probablement d’autre facultés. Pourquoi j’étais là-bas et d’où je viens et… qui suis-je? A mon avis personne ne pourra répondre à mes questions ici mais pourtant j’ai atterri dans cette cabane. Je décidais de rentrer à mon nouveau chez moi et faire comme Tomas me l’a proposé, me trouver un nom.

Charlotte, Lucie, non trop vieillot. Violette c’est certes vieux mais c’est un nom plutôt amical, de paix et surtout j’adore cette couleur. Je le sais car une pub la montrait

        -Je m’appelle Violette Call, ai-je crié en rentrant à la maison .

-Tu te souvient de ton prénom?

-Non mais j’ai inventé comme tu me l’as dit.

-Joli prénom Violette.

-Je porterai ton nom car il me faut un tuteur jusqu’à ma majorité.

J’en serai très honoré. Je t’ai devancé, j’en avais touché deux mots à l’administration juste avant que tu ne déboules en flèche, les papier seront réglés ce soir. L’administration devrait arriver dans quelques minutes. Autre bonne nouvelle, tu es déjà inscrite au lycée. Tu devras demain leur annoncer ton prénom car je leur ai dit que tu ne le savais pas mais que tu allais en trouver un. J’ai trouvé bon qu’ils annoncent à tous tes petits camarades que tu ne te souvenais de rien de ton passé.

-Merci, répondis-je gênée car tout le monde allait sûrement me harceler de questions.

-On dîne?

Et nous allâmes dîner.

 

Qui êtes vous ?

 

        Au petit matin Tomas  me réveilla pour aller au lycée. Il me donna des vêtements de sa fille en me disant de ne pas lui poser de questions dessus. Je petit-déjeunais rapidement et il m’emmena au lycée en m’expliquant le chemin pour les autres jours car il commençait tôt donc il fallait que je sache le chemin et ainsi être capable de me débrouiller seule.

Un surveillant me donna mon emploi du temps et un plan pour m’y retrouver avec tout un tas d’explications inutiles. On aurai dit qu’il avait à faire à un demeuré et non à une amnésique.

A mon premier cours, deux ou trois curieux me posèrent des questions mais sans plus.

Au second j’étais à coté d’une pipelette qui me snoba tout le long du cours.

Après j’avais deux heures d’anglais. Une fille s’installa à mes côté et ne me posa aucune question sur mon amnésie mais nous discutions tout de même. C’était la plus gentille personne que je connu de cette matinée.

A midi  nous décidions de manger ensemble. On finissait de passer le self quand je le vois, je ne bouge plus, paralysée devant sa beauté.     

L’image que j’avais de lui n’était pas aussi belle que de le voir là ,en vrai.

On me pousse par derrière alors j’avance. Tout à coup il me regarde alors tous les autres suivent son regard et me voient. Maintenant je sais pourquoi je suis là me dis-je. Mais leur regard est proche de la rage et j’ignore totalement pourquoi. Ils doivent me connaître mais il doivent ignorer que quoique j’ai fait avant, je ne m’en souviens pas.

        C’est Annie qui me tira de mes rêvasseries en me tirant le bras pour que l’on aille manger ensemble.

        Après manger j’allais à mon cours de maths. Le professeur m’ordonna de m’assoir à côté de cet personne qui a les même yeux que moi, enfin qui avait car il ne les a plu. Il a les yeux couleur rubis. J’ignorais toujours pourquoi il me regardait de manière menaçante alors que, dans mon songe il avait  l’air amical, comme si nous étions amis.

Durant un heure et demie, il me lorgnait avec une envie de me tuer dans le regard. Après, c’était la pause.

Je décidais donc de les rencontrer.

Voici nos échanges :

-Bonjours, je m’appelle Violette Call et vous, qui êtes vous ?

Celui qui paraissait le plus âgé les présenta, Voici  Dana et Christopher Philwell et Alicia Fargue, je suis son frère John.

-Et lui c’est qui m’exclamai-je et montrant l’homme de mes songes.

-Lui, commença John gêné, c’est Florien Fargue.

Celui-ci vint se joindre a nous.

On ne se serais pas croisé quelque part?

-Non répondit le nouveau venu alors que la question était pour toute sa troupe, as –tu réellement perdu la mémoire ou est-ce juste une manière de te rendre intéressante?

-Je l'ai vraiment perdue.

Je suis partie en sanglots. Pourquoi être aussi méchant avec moi alors que je ne voulais que me souvenir? Pourquoi est -ce lui la seule personne dont je me souvienne. En me remémorant la scène qui vient de se dérouler, j’ai remarqué qu’ils avaient tous les yeux émeraude que moi, sauf Florien qui les avait rubis. Et s’était lui le seul qui était désagréable.

        La journée s’est terminée sans mal et je rentrai chez Tomas en repensant à mon échange avec les Philwell et les Fargues.

 

Belle mais mauvaise journée 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans inconnue 0 bataillon

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