Chapitre 28: Kidnapping

Publié le par friends

Un soir, alors qu'il revenait de mission pour Voldemort, il s'effondra sur son lit. Peu de temps après, une silhouette aux cheveux bouclés se glissa dans sa chambre. La gryffondor se pencha sur le lit de Severus, s'assit à ses côtés, le regarda dormir. Elle resta là pendant plus de trois heures. IL bougea dans son sommeil, prononça un prénom, le sien. Hermione. Elle en fut toute retournée. Il n'avait jamais prononcé son prénom de cette façon, jamais, même lorsqu'ils n'étaient que tous les deux. Son cœur avait retrouvé toute sa vitalité grâce à cet unique mot qu'il avait prononcé. Elle s'allongea à ses côtés, tira les draps sur elle et se blotti tout contre le professeur qui se réveilla, perturbé par le mouvement et la soudaine chaleur contre son torse.
 
« -Qu'est-ce qu'il se passe ? Qui est là ?
-     Ce n'est que moi Professeur.
-     Qui moi ?
-     Hermione Granger.
-     Hermione ?? Vous ne devriez pas être ici (dit-il soudain parfaitement réveillé)
-     S'il vous plait Professeur, juste pour cette nuit, je n'arrive pas à dormir.
-     Hermione, tu ne peux pas. Le règlement...
-     Je me fiche du règlement ! Dumbledore est pris. Il ne peut qu'accepter sinon je meurs.
-     Eh bien pas moi ! Je ne veux pas perdre mon poste pour avoir violé le règlement !
-     Chut... »
 
Elle posa un doigt sur les lèvres de Severus. A ce contact, sa résolution s'envola ainsi que sa détermination et son respect des règles. Il céda enfin. Elle se blottit contre lui à nouveau. La tête de la demoiselle était posée à même la peau du professeur qui ne portait qu'un caleçon. Il s'enivra de son odeur. Il enroula ses bras autour de la jeune femme et fut surpris de ne toucher qu'un léger tissu qui devait être la chemisette de nuit de la gryffondor. Ils restèrent ainsi pendant longtemps, savourant ce moment de retrouvailles et se rassasiant de l'autre.
 Chapitre 28: Kidnapping
 La jeune femme déposa quelques baisers sur le torse du professeur. Il la serra plus fort contre lui. Il l'aimait, il l'avait dans la peau. Elle remonta le long de sa gorge, atteint le menton puis les lèvres. Il ne résista pas lorsque la langue de la rouge et or vint quémander la permission de franchir ses lèvres et il lui céda le passage. Ce fut un long baiser, doux, plein d'amour, sensuel, une promesse. Une promesse de non-retour en arrière.
Ils se séparèrent. Reprenant leur souffle. Il picora son cou de petits bisous tous doux. Elle ne voulait jamais sortir de ce lit, que ce moment dure le plus longtemps possible.
Elle ne le laissa pas profiter seul de l'instant et tandis qu'il continuait d'explorer sa gorge, elle découvrait son torse. Ses mains précédaient sa bouche, traçant le contour des muscles fins. Plus elle poursuivait son exploration, plus elle descendait le long du ventre de l'homme, plus son désir l'envahissait. Il la ramena à la réalité en l'embrassant de nouveau. Alors que leurs bouches étaient scellées en un élan de passion, les mains de Severus venaient caresser les seins de la jeune femme à travers le tissu. Elle le serra plus fort contre elle l'invitant à poursuivre. Il prit cette invitation au pied de la lettre.
Ses mains descendirent bas, très bas, toujours plus bas. Elles effleurèrent ses hanches, continuèrent de descendre. Lorsqu'elles arrivèrent aux cuisses de la gryffondor, elles remontèrent, lentement, très lentement, entraînant le tissu avec elles. Le baiser ne s'estompait pas. Au contraire, il devenait plus ardent. Les mains de Severus remontaient toujours, dévoilant la peau. Les seins apparurent enfin à l'air libre, plus rien ne les retenait cachés. Toute la beauté de la femme venait d'apparaitre à ses yeux. Il rompit le baiser et resta fasciné devant ces seins magnifiques. Il n'en avait jamais vu d'aussi beaux à ses yeux. Hermione, gênée, reprit son tour et embrassa le ventre du professeur. Elle suivait la ligne du nombril, le taquina avec sa langue, attendit une réaction qui ne se fit pas attendre longtemps.
Il la souleva et la déposa sur lui. Elle se retrouvait à califourchon sur son professeur qui finit de retirer la chemise de nuit, offrant tout le corps de la jeune femme à ses yeux. Seule une culotte noire persistait. Il tendit les mains vers elle, elle le guida vers ses seins tremblants de désir. Le contact de ces mains masculines sur la féminité de la rouge et or marqua une étape dans leur relation.
Elle dépassa enfin le niveau du nombril et suivit la fine ligne de poils qui menait à l'intimité de son amant. Là elle se retrouva confrontée au tissu du caleçon. Elle descendit de son « cheval ».
 
Chapitre 28: Kidnapping
Rogue résistait. Il résistait contre le désir. Il voulait à tout prix empêcher son sexe de le trahir. Mais lorsqu'elle posa les mains sur son caleçon, il céda. Il décida de s'en remettre entièrement à elle. Elle était de nouveau allongée près de lui. Elle continuait ses caresses sur son torse, n'osant pas enlever et découvrir ce qui se cachait sous le caleçon. Elle avait peur de ce qu'elle allait voir mais ses doigts étaient inexorablement attirés par ce point de l'anatomie de Severus. Elle les posa sur le tissu. Étrangement l'érection de l'homme ne la dégoutait pas comme elle avait pensé que ce serait le cas. Au contraire, elle avivait son propre désir. Elle l'effleura par-dessus le caleçon. Il poussa un râle de bien-être. Elle n'y tint plus et retira d'un coup sec le vêtement. Elle fut impressionnée par la taille de son membre gonflé d'amour et de désir. Tellement impressionnée qu'elle ne sentit pas le mouvement de Severus. Il la releva, lui donna une claque sur les fesses et se rhabilla.
 
« -Ca suffit Hermione.
-     Mais Severus...
-     Il n'y a pas de mais. J'ai dit ça suffit.
-     Pourquoi ?
-     Retournez vous coucher !!!
-     Bien sûr professeur... »
 
Et elle retourna s'allonger dans son lit à lui. Un nouveau souffle de vie l'habitait depuis qu'elle avait osé entrer dans cette chambre qui lui était parfaitement interdite. En l'espace d'un instant elle avait retrouvé son espièglerie. Rogue, lui, ne vit pas la plaisanterie sous cet angle. Il devint rouge de colère. Comment osait-elle le défier ? Elle sentit la crise de colère approcher et se releva instantanément. Il s'apaisa quelque peu mais au lieu de retourner dans son dortoir, elle s'approcha de lui. Elle s'approcha le plus lentement possible.
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Il la voyait, telle Aphrodite venir à lui et il savait qu'il ne résisterait pas. Au moment où elle le toucha, il sentit sa peau s'enflammer non pas de désir mais de douleur. Elle s'assit dans le lit et un étrange halo se forma autour d'eux. Severus, connaissant l'origine de ce phénomène lui remis sa chemise de nuit à la hâte, elle aurait au moins besoin de ça pour ne pas provoquer encore plus les violeurs qui formaient les rangs du Seigneur des Ténèbres. Il eut à peine le temps de finir sa besogne, la douleur et l'angoisse l'emportant sur sa raison que le halo devint rouge et ils disparurent de la chambre du maitre des potions.
 
Chapitre 28: Kidnapping
Lorsqu'elle reprit conscience, le premier visage qu'elle vit fut celui d'Harry. Elle lui fit un grand sourire, se jeta à son cou mais fut extrêmement choquée quand il la repoussa en la traitant de sang-de-bourbe. Elle n'en revenait pas. Son meilleur ami l'insultait. Elle remarqua le changement dans les yeux de l'Elu. Puis elle entendit la voix de Voldemort dans son dos qui semblait parler à quelqu'un. Elle se retourna... non... tenta de se retourner. Elle était ligotée à un pied de chaise en or massif représentant un basilic. Son premier réflexe fut de fermer les yeux, grave erreur. Quand elle les rouvrit Bellatrix Lestrange se trouvait accroupie devant elle. Elle lui prit le visage dans ses mains et la griffa au passage.
 
« - Severus, tu dois vouloir voir le petit spectacle que je t'ai réservé, n'est-ce pas ? dit-elle dans un sifflement
-     Il n'est pas obligé de voir ce que vous lui avez préparé, répliqua Hermione en lui crachant au visage.
-     Mais c'est qu'ils font un très joli couple la sang-de-bourbe et le traître. Franchement Severus, je pensais qu'au moins tu ne te souillerais pas les mains avec cette vermine.
-     Ce n'est pas une vermine ! Hurla-t-il de frayeur sachant exactement ce qu'elle allait faire à l'élue de son cœur.
-     Ce ne peut être qu'une vermine puisqu'elle traine avec toi. Harry vient ici ! aboya-t-elle. »
 
Ce dernier approcha, peu à l'aise. Elle lui susurra quelque chose à l'oreille et une lueur coquine et mesquine s'alluma dans les yeux de l'Elu. Lorsqu'il s'empara de sa baguette et qu'il la pointa vers la rouge et or elle fit face à sa peur et prit tout le courage qui lui restait pour gagner du temps.
 
« - Harry, Harry, comment as-tu pu en arriver là ?
-     Ne me parle pas Hermione, tu ne sais rien de ce que je sais.
-     Explique moi ! Que fais-tu ici, aux côtés de ton pire ennemi ? celui que tu as juré de tuer ?
-     Je... je suis passé de son côté.
-     Pourquoi ? Harry, tout le monde compte sur toi. Dumbledore t'attends, il veut te voir...
-     N'essaye pas de mettre le vieux schnoc dans cette affaire ! C'est un lâche qui laisse reposer toute la guerre sur les épaules d'un adolescent ! Il n'est pas foutu de prendre ses décisions seul ! Le Seigneur des Ténèbres, lui est fort et grand, il m'a ouvert les yeux. Ouvre les yeux Hermione et peut-être que tu survivras. 
-     Tu es complètement fou Harry ! Jamais je ne te rejoindrais, ni toi ni lui ! Vous êtes pires que des assassins, vous me dégoutez !
-     Puisque c'est comme ça que tu le prends... Endoloris ! »
 
 
 
Une vague de douleur pure déferla en elle. Elle avait mal. Elle garda la tête haute. Elle avait l'impression que ses os se liquéfiaient mais au-delà de la douleur, un sentiment persistait, la fierté, et avec la fierté subsistait la rancœur envers son meilleur ami. Elle tint bon, serra les dents et trouva la force de lui cracher au visage sans laisser échapper aucun gémissement. Elle leva les yeux plus haut et entraperçu Severus à travers le voile de douleur qui obscurcissait ses yeux. Cette vision lui redonna espoir et elle tenta de se relever malgré ses jambes en feu. Elle retomba immédiatement. Sa rotule gauche émit un horrible craquement. Elle entendit Severus hurler. Elle vit vaguement un mouvement à sa droite. Voldemort venait d'apparaître. Elle vomit de dégoût sur les robes du mage noir.
 
« -Tu es coriace pour une sang-de-bourbe ! Bellatrix ne me déçois pas. Fais lui payer ce qu'elle a fait subir à ma tenue. Amplifie la dose pour montrer encore une fois à Harry comment s'y prendre.
-     Bien sûr Maître, répondit-elle, un affreux sourire sur les lèvres »
 
Hermione avait perçu des sons sans savoir ce qui avait été dit. Ses oreilles ne percevaient plus que le tambourinement de son cœur et de sa peur. Elle comprit peu de temps après lorsque Bellatrix joignit sa puissance au sortilège lancé par Harry. La douleur, à la limite du supportable, devint intenable. Malgré le fait qu'elle se soit promis de ne pas crier, elle hurla de douleur. Un hurlement de souffrance pure. Un appel au secours. Un hurlement lui provint en écho, Severus souffrait avec elle, cela la soulagea en même temps que cela la fit souffrir davantage.
 
 Chapitre 28: Kidnapping
 C'était mille fois pire que de supporter le torture de l'Endoloris. Il ne supportait pas de la voir souffrir, ils avaient déjà trop souffert et voilà qu'elle souffrait de nouveau à cause de lui. Il hurlait, voulut se précipiter sur elle pour la protéger. Il s'élança mais des liens d'acier vinrent enserrer ses chevilles le propulsant au sol. Il tenta malgré tout de continuer à avancer. Il rampa mais se trouva face à Nagini et se retrouva contraint à l'immobilité. Il ne pouvait que regarder, impuissant, l'amour de sa vie se faire torturer. Il cria, supplia le maître de la laisser en paix, de faire cesser cela. Il cria plus qu'Hermione qui hurlait de douleur.
 
Voldemort ordonna de lever le sort uniquement au moment où Hermione sentait ses poumons se calciner et l'emporter doucement vers l'asphyxie. Elle sombra dans l'inconscience.
Il tourna ensuite sa rage sur le traître, sur celui qui était tombé amoureux d'une impure. Severus ne put que subir et se taire en espérant qu'Hermione ne reprendrait pas conscience à ce moment-là, il ne voulait pas qu'elle voit ses larmes de souffrance. Il n'avait jamais été sujet à une torture aussi longue et violente même lorsqu'il avait échoué des missions par le passé. Il comprit enfin que le Seigneur des Ténèbres détestait les nés-Moldus autant qu'Hitler détestait les Juifs et cela le remplit de peur, bien plus que ce qu'il ressentait auparavant. Cette torture lui ouvrit les yeux. Il aimait Hermione et il empêcherait quiconque de lui faire du mal, même s'il s'agissait du sorcier le plus puissant au monde. Il se promit ce jour-là qu'il s'interposerait entre elle et lui le moment venu.
 
Lorsqu'elle revint à elle, elle était dans un cachot, Severus à ses côtés. Il soignait ses blessures. Elle voulut parler, le toucher mais la force lui manquait. La torture l'avait rendue aussi faible qu'un nourrisson. Elle ne put retenir un soupir de soulagement et de bien-être quand il pansa la vilaine plaie qu'elle avait sur la joue et qui semblait s'être infectée. Sa bouche émit un rictus de douleur quand l'eau froide vint mordre sa chair. Elle émit une plainte de douleur quand elle vit le dos lacéré de Severus. Se releva brusquement, arracha des mains de son amant le mouchoir avec lequel il la pansait. Le voir souffrir lui avait fait l'effet d'un choc électrique et elle ne se soucia plus de sa douleur mais uniquement de celle du maître des potions. Elle le soigna jusqu'à l'épuisement.
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